Patrimoine
C’est par un hommage ému rendu à Huguette Kermaïdic, la gardienne du tombeau de Marie Joly, décédée le 28 janvier, que s’est ouverte, la semaine dernière, la réunion de l’association des Joly chemins de la Brèche au Diable.
Avec la disparition de celle qui a voué une grande partie de sa vie à chanter les louanges de son idole, qu’elle appelait « sa chérie », on pouvait penser qu’allait s’éteindre une mission assurée par la même famille depuis le XIXe siècle : la garde du tombeau monumental de l’actrice de la Comédie Française. C’était d’ailleurs la crainte, souvent exprimée, d’Huguette Kermaïdic.
Ils reprendront le flambeau Finalement, le tombeau ne sera pas livré à lui-même. Une autre génération s’est levée pour reprendre le flambeau. Maryvonne Lemesle et Alain Kermaïdic, deux enfants d’Huguette, se relaieront tous les dimanches, à partir de Pâques, pour poursuivre l’œuvre de leur mère. Annoncé par la première, cet engagement familial, « qui n’est pas une corvée pour nous mais le respect d’une promesse », a été reçu avec beaucoup de plaisir par les membres de l’association.
Parmi eux, Pierre Efratas, l’auteur d’un livre sur Marie Joly, a particulièrement apprécié. « Ce que vous faites est vraiment génial », les a-t-il salués, avant de proposer à son tour de se rendre « disponible pour accueillir les visiteurs du tombeau, une fois par mois ».
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